« Situé dans un parc de 80 hectares, à 10 mn du centre-ville, le golf de Tina est un par 72 de 5600 mètres qui exploite au mieux la diversité géographique locale. Après les 9 premiers trous vallonnés, au milieu de la forêt sèche, vous jouerez les 9 autres trous au bord de la mangrove et du lagon calédonien. » Ça, c’est pour la présentation officielle. Car au-delà des chiffres, le golf de Tina est surtout devenu au fil du temps, un véritable lieu de vie et de convivialité.
Quelques chiffres pour débuter ce parcours sur le green : 35 000 départs par an (1 départ est comptabilisé à chaque fois que le trou 1 est tapé), 100 joueurs par jour en moyenne, essentiellement des hommes, le tout sur un parcours en constante évolution afin de se rapprocher des standards internationaux. « C’est la SEM Tina qui gère ce beau parcours », explique Patrick Koch, PDG de la SEM depuis 2015.
«Notre but est bien de créer de la richesse pour ensuite la réinjecter immédiatement dans le circuit en créant des emplois ou en montant des projets ».
Et c’est bien le cas depuis quelques années avec un chiffre d’affaire annuel de 250 millions de francs et une vingtaine de salariés à temps plein. De quoi développer de nouveaux projets.
Amélioration constante
Le golf de Tina propose un parcours bien spécifique très apprécié des golfeurs.
« Nous avons par exemple accueilli ces derniers jours des croisiéristes du paquebot The World, qui ont également joué en Nouvelle-Zélande et à Fidji, et qui nous ont déclaré que Tina était très beau mais également très difficile », déclare Patrick. Difficile ?
« Le parcours peut en effet se révéler ardu notamment sur les 9 derniers trous, les trous au bord de la mangrove et du lagon où souffle parfois un alizé soutenu de 25 nœuds », ajoute-t-il. La contrainte la plus importante se révèle bien sûr l’entretien puisque « sous nos climats, cela pousse tout le temps. Il faut tondre et ratisser tous les jours. C’est un travail sans fin. »
Une convention d’investissement a par ailleurs été signée avec la province Sud, propriétaire des lieux, afin de refaire la totalité du réseau d’irrigation. « Notre objectif est d’améliorer constamment le golf et d’obtenir une qualité régulière et homogène », précise Patrick Koch.
Donner une âme calédonienne au parcours
Dernier projet en date : refaire toutes les bornes de départ en béton résiné avec une phrase gravée dedans, le tout en collaboration avec un artisan local. « Chaque trou aura un thème. Ainsi le premier sera gravé des mots « Terre de partage », le onzième « La mangrove », le seizième, en face du centre Tjibaou, « La case » …
« L’objectif est de donner une véritable âme calédonienne à ce golf citadin », conclut Patrick Koch.