LE PLAN DE RELANCE DE LA FILIÈRE CREVETTICOLE
PromoSud accompagne financièrement le plan de relance de la crevetticulture, initié suite à l’audit réalisé par les experts internationaux missionnés par l’ERPA et présenté en décembre 2011. Le travail de réflexion et de mise en œuvre des orientations stratégiques a été engagé au sein d’un comité de pilotage et de groupes de travail, constitués de l’ensemble des acteurs de la filière et des partenaires institutionnels.
Dans ce cadre PromoSud, tente aussi de promouvoir d’autres espèces aquacoles, dans un but de diversification, d’alternance ou de reconversion des fermes en difficultés. L’objectif recherché est de consolider et développer la filière aquacole afin de parvenir à l’équilibre financier et à l’autonomie économique de cette filière à l’horizon 2018.
PROMOSUD, PARTENAIRE DE LA CROISSANCE BLEUE
PromoSud participe aux travaux de réflexion relatifs à la bio-prospection des micro-organismes dans les milieux atypiques néo-calédoniens. Du point de vue des chercheurs (Ifremer, Institut Pasteur, Adecal) les micro-algues et les bactéries extrémophiles pourraient bien devenir, dans les prochaines décennies, un gisement de nouvelles molécules, dont l’exploitation pourrait concerner des secteurs industriels importants : santé, cosmétique, agroalimentaire, environnement,… La Nouvelle-Calédonie offre de par son taux d’ensoleillement, ses faciès intertidaux (platiers, herbiers, algueraies, mangroves, vasière, tannes sursalées,…) et la richesse de sa biodiversité marine des atouts incontestables pour l’étude, la production et l’exploitation future de ces nouvelles biomolécules.
La Nouvelle-Calédonie dispose de ressources marines remarquables, dont l’exploitation a à peine commencé. Les perspectives s’inscrivent dans le cadre du développement durable par la multiplication contrôlée d’organismes vivants à fort potentiel économique, en prenant exemple sur la filière crevette qui a su développer un produit export trouvant sa place sur les marchés.
Des travaux de recherche, menés par l’IFREMER, sur le potentiel de culture de micro-algues marines et de bactéries extrêmophiles sont en cours. Les perspectives sont très prometteuses, notamment pour les micro-algues marines qui pourraient, par exemple, avoir des débouchés sur les secteurs de l’alimentation animale, des biocarburants, de la cosmétique ou de la santé. Elles offriront un substitut intéressant aux importations de farines animales. A terme, 20 % des nutriments utilisés par les aquaculteurs pourraient être issus des microalgues. Ces micro-organismes constituent également un formidable piégeur de CO2, leur élevage pourrait compenser partiellement les émissions des trois centrales électriques industrielles
Le développement de ces activités novatrices suppose de s’appuyer sur des structures R&D de qualité. La création d’un pôle technologique « Ressources Marines » est donc indispensable ; il a débuté sous l’égide de l’ADECAL, avec le démarrage en 2012 du Centre Technique Aquacole de Saint-Vincent (activité crevetticole), du Centre Technologique MicroAlgues (projet AMICAL), en partenariat avec IFREMER, et du Centre Calédonien de Développement et Transfert en Aquaculture Marine (CCDTAM), spécialisé dans le développement de la pisciculture marine, situé à Foué.
PromoSud peut contribuer à améliorer le dispositif de soutien à l’innovation.